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Élection présidentielle La Pac, priorité pour les chambres d’agriculture

© H. Chaligne/GFA

Les chambres d’agriculture françaises demandent au prochain président de la République de défendre la profession et de fixer un cap « ambitieux », lors des négociations de la Pac 2020.

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Une « Pac renouvelée autour d’objectifs clairs ». Telle est la requête de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) aux candidats à l’Élysée. À Paris, ce 22 février 2017, elle a présenté son projet présidentiel. « Des politiques françaises et européennes ambitieuses et pragmatiques doivent être de véritables leviers pour l’activité agricole de demain, déclare Claude Cochonneau, en édito du document de 16 pages distribué. Les travaux sur la prochaine Pac seront, à ce titre, cruciaux et la France devra être au rendez-vous. »

Indépendance et sécurité alimentaire, développement et équilibre des territoires ruraux, réponses aux enjeux climatiques et environnementaux sont autant de souhaits évoqués par l’APCA. Cette dernière insiste notamment sur le besoin de développer « des outils de mutualisation du risque économique pour faire face à la volatilité des prix », tels des contrats d’assurance, et de renforcer la lutte contre les « risques climatiques. »

« Développer la capacité d’épargne des agriculteurs »

L’APCA estime qu’il faut également « développer la capacité d’épargne des agriculteurs en améliorant les dispositifs fiscaux existants » et « simplifier les règles obligatoires ». Elle demande que la France ne s’appuie que sur des normes définies aux niveaux européen et international « en refusant les exigences nationales supplémentaires. »

S’agissant de la concurrence européenne, les chambres d’agriculture préconisent d’étendre les dérogations à toutes les productions. Un moyen de « permettre des stratégies d’organisation des producteurs et de développement des produits entre tous les partenaires de la chaîne alimentaire », y compris les industriels et la distribution. Enfin, l’APCA martèle qu’il est nécessaire d’« associer les agriculteurs en amont des négociations commerciales et reconnaître une exception agricole ».

AFP

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